Élise Lajarrige, jeune propriétaire Gîtes de France

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M. et Mme LajarrigePrésentation du propriétaire

Elise Lajarrige est une jeune femme passionnée par le tourisme et le Cantal. Elle a créé un gîte à Saint-Rémy de Salers (commune rattachée à Saint-Martin-Valmeroux) en 2016, « L’Oustal d’Antonin » (référence 79).

Découvrons ensemble cette jeune propriétaire dynamique qui pense déjà à la création d’un deuxième gîte.

Qui êtes-vous ? Quel est votre parcours professionnel ?

Elise Lajarrige : J’ai 35 ans et je possède un BAC+5 en aménagement du territoire et développement touristique. Je suis passionnée par le tourisme !

Je suis originaire de l’Allier, où j’y ai fait une partie de mes études puis je les ai poursuivies à Clermont-Ferrand puis à Poitiers.

Je connaissais bien le Cantal par mon grand-père qui est originaire de Salers. À la fin de mes études, j’ai choisi de m’y installer et d’y trouver du travail. Le département est un vrai coup de cœur pour moi, tant par la richesse de son patrimoine que ses grands espaces, sa culture…

Aujourd’hui, n’ayant pu intégrer la sphère touristique du département, je travaille au Crédit Agricole depuis 10 ans, je suis mariée et j’ai un petit garçon de 2 ans, Antonin.

Quelles sont vos passions ?

Je suis passionnée par le Cantal ! Ce département possède des attraits touristiques uniques que ce soit au niveau de ses paysages, de son patrimoine architectural historique et/ou religieux… et j’aime contribuer à son développement.

Le département du Cantal est vraiment un coup de cœur pour moi, c’est ce coup de cœur qui m’a poussé vers le tourisme pour mes études. Le fait que mon grand-père soit originaire du Cantal doit aussi y être pour quelque chose.

C’est devenu, pour moi, un plaisir de faire découvrir les atouts du Cantal aux personnes souhaitant le visiter. Mon activité d’hôte Gîtes de France me permet d’assouvir cette passion en la partageant avec les locataires qui viennent en vacances dans mon gîte.

La Cantal

 

Votre projet de gîte

« J’avais toujours gardé en tête cette idée de faire quelque chose dans le tourisme, alors, quand l’opportunité s’est présentée, je l’ai saisie », raconte Élise Lajarrige.

Le gîte est l’ancienne maison de mon beau-frère. Mon mari et son frère ont acheté ces deux maisons mitoyennes en 2006. Ils ont fini les travaux de rénovation en 2008 et en ont fait leurs maisons d’habitation.

En 2016, mon beau-frère a acheté une maison plus grande et y a emménagé. Il m’a annoncé qu’il souhaitait vendre et j’ai saisi l’occasion ! J’ai acheté la maison pour en faire un gîte.

La création d’un gîte était un projet que j’avais déjà en tête : j’avais envie d’accueillir des gens et de leur faire partager ma passion pour le département. La mitoyenneté entre le gîte et notre maison me permet de vivre pleinement mon activité d’hôte et de faire de belles rencontres, de lier des amitiés…

 

L’aménagement de votre gîte

C’est une belle maison Auvergnate de 1829 à pierres apparentes. Elle a été rénovée une première fois dans les années 70 et une seconde fois en 2006 par mon mari et mon beau-frère.

Lorsque j’ai racheté la maison, je n’ai fait que de petits travaux de rafraîchissement, il n’était pas nécessaire de faire de gros travaux.

J’ai principalement travaillé sur l’ameublement et la décoration, je souhaitais mêler l’ancien au confort moderne. La maison a déjà du cachet avec ses pierres apparentes et je n’ai pas voulu surcharger la décoration. J’ai refait les peintures des chambres et j’ai acheté des canapés et une literie confortable. Pour la table du séjour, j’ai restauré une table de ferme avec ses bancs pour conserver une touche d’ancien dans la pièce de vie.

J’ai réalisé les aménagements extérieurs et le fleurissement du jardin pour que mes locataires s’y sentent bien.

 

Votre gîte est mitoyen à votre maison d’habitation. Est-ce un avantage ou un inconvénient ?

« La mitoyenneté n’est pas un frein, au contraire. Les clients savent que le gîte est mitoyen et ça les rassure, » répond directement Élise Lajarrige.

Le fait que le gîte soit mitoyen à notre maison d’habitation est plutôt un avantage pour moi et pour les locataires. C’est indiqué dans le descriptif et je leur précise lors de la réservation donc ce n’est pas une surprise pour eux. Ils savent que nous sommes à côté et c’est rassurant pour eux : s’ils ont une question d’ordre pratique ou sur les sites touristiques, ils n’ont qu’à sonner à la porte d’à côté.

Cette proximité nous permet d’inviter nos locataires à partager un apéritif à leur arrivée ou au court de leur séjour.

Pour ceux qui le souhaitent et en fonction de leurs centres d’intérêt, je leur donne des informations personnalisées sur les différents sites touristiques, lieux de randonnée, bonnes adresses… Ils ont à disposition dans le gîte des cartes du département et un classeur que j’ai réalisé rassemblant une multitude d’activités à faire sur le secteur ou plus loin. S’ils ont des questions, je leur réponds avec grand plaisir.

C’est vraiment une relation de partage entre les locataires et ma famille. Nous échangeons sur les sites touristiques, sur le Cantal et sur beaucoup de choses. Mon fils joue avec les enfants des familles qui viennent en séjour dans le gîte. Ce sont des rencontres très enrichissantes.

« Je pense que les gens viennent dans notre gite en partie parce que nous sommes à côté. C’est un tout ! » indique Élise Lajarrige.

 

Est-ce que vous avez quelques exemples de rencontre qui vous ont marquée ?

Ça fera deux ans en août que le gîte est ouvert et j’ai déjà fait plusieurs rencontres enrichissantes. J’ai aussi lié des amitiés avec des familles qui reviennent dans le gîte et c’est avec un grand plaisir que je les reçois à chaque fois.

J’ai aussi fait des rencontres plus atypiques, mais tout aussi passionnantes. Pour en citer quelques-unes, je parlerai de cette famille de Corée du Sud. Ils parlaient parfaitement anglais ce qui nous a permis de bien échanger tout au long de leur séjour. La dame travaillait à l’ambassade de Corée au Congo et lui étudiait à Londres. Il avait un petit garçon de l’âge de mon fils.
C’était une belle rencontre, ils avaient une culture très différente de la nôtre et avaient vécu des expériences très enrichissantes.

J’ai également reçu un haut gradé de la Royal Air Force qui avait eu 4000 personnes sous ses ordres lorsqu’il exerçait. Il vivait en France avec son épouse depuis plusieurs années et a souhaité parler uniquement en français pendant son séjour. Je me souviens qu’il avait une belle prestance tout en restant simple. Là aussi, nous avons beaucoup partagé pendant leur séjour.

« Avoir un gîte c’est vraiment partager avec les locataires et faire de belles rencontres. C’est très enrichissant ! », conclut Élise Lajarrige.

 

Vous et Gîtes de France Cantal

Le gîte est ouvert depuis presque 2 ans, depuis le 1er août 2016 et j’ai adhéré au Gîtes de France en octobre 2016. Le projet s’est fait très vite et Antonin avait 6 mois : j’ai eu la maison le 15 juillet et j’ai ouvert le 1er août. Je me suis dépêchée de faire les travaux de rafraichissement avec l’idée d’ouvrir le plus vite possible sans avoir pris le temps de me plonger dans les papiers pour choisir un label.

Pour l’aménagement du gîte, je m’étais basée sur la grille de classement Gîtes de France que j’avais trouvé sur internet pour que mon hébergement corresponde au niveau de confort d’un gîte 3 épis. Je ne m’étais pas rapprochée de l’agence du Cantal, car j’avais, à tort, une image désuète du réseau. J’avais quitté la sphère touristique depuis 10 ans et j’avais une image vieillotte des « gîtes ruraux ».

Je voulais un label pour mon gîte, car pour moi c’est une force. J’avais choisi Gîtes de France par rapport à son réseau et aux valeurs de qualité que véhicule la marque. J’ai donc contacté l’agence des Gîtes de France Cantal et j’ai rencontré Delphine, une technicienne, qui a complètement balayé l’apriori négatif que j’avais du réseau.

Lors de la visite d’agrément, Delphine m’a donné des conseils notamment ceux de fournir les draps et les lits faits à l’arrivée pour proposer une prestation tout compris et également de mettre internet. J’ai appliqué ces deux conseils rapidement et le gîte se loue bien.

Aujourd’hui ma clientèle me contacte presque exclusivement via le site www.gites-de-france-cantal.fr et un peu via ma page Facebook. Gîtes de France est un réseau solide qui possède une grande présence sur internet.

 

Votre planning est bien rempli, vous avez un secret ?

J’y travaille activement, par exemple quand je vois qu’une période qui approche n’est pas louée je fais des promotions sur Gîtes de France que je relais sur Facebook.

Après, je m’investis dans le gîte en l’améliorant continuellement et en soignant particulièrement l’accueil. En plus des conseils que je donne sur les visites touristiques à mes locataires, j’offre des « petits riens » qui font plaisir comme un pot de confiture ou des pastilles Vichy… J’aime recevoir et accueillir les gens.

Les avis clients me font aussi une bonne publicité. C’est vraiment essentiel d’en avoir, car ils aident les futurs locataires à trouver le gîte qui leur correspond.

Gîte "L'Oustal d'Antonin"

 

Votre activité d’hôte Gîtes de France

Avoir un gîte m’a permis de travailler dans le tourisme qui me passionne depuis longtemps. C’est vraiment un grand plaisir d’accueillir et de conseiller les locataires qui viennent à l’Oustal d’Antonin.

Cette petite activité professionnelle m’a également permis de m’occuper de mon garçon en prolongeant mon congé parental jusqu’aux 3 ans d’Antonin.

C’est aussi grâce à mon gîte que j’ai fait autant de belles rencontres en à peine deux ans et j’espère que ça va continuer longtemps.

 

Vous avez déjà en projet de créer un second gîte ?

C’est une idée de projet que j’avais avant de créer mon premier gîte, l’Oustal d’Antonin. C’est surement pour ça que j’ai pu créer celui-ci aussi rapidement.

En effet, suite à des circonstances familiales, je suis devenue propriétaire d’une grange sur Saint-Paul de Salers. Je compte la restaurer pour en faire un gîte de pêche et l’ouvrir en 2019.

Le bâtiment s’y prête bien et la rivière est à 50 mètres donc la classification en gîte de pêche était une évidence.

Pour le nouveau gîte, il va y avoir plus de travaux pour réaménager l’ancienne grange en hébergement touristique… Je compte sur l’aide de mon mari pour m’aider à réaliser ce projet.

« Avoir des gites est mon projet, mais il est partagé par mon mari et mon fils, » précise Élise Lajarrige.

 

Le mot de la fin

Je m’épanouis dans mon activité d’hôte. J’aime discuter et partager avec mes clients que ce soit au niveau du territoire, des activités, des visites du département ou encore pour leur donner les bonnes adresses, des petits lieux insolites à visiter…


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